DavidLyonart

Tout autour de moi s'étendent les murs du labyrinthe, cyclopéenne toile d'araignée de pierre. Je les devine plus que je ne les vois, noirs et repoussant, fondus dans la semi obscurité qui règne sur les lieux. Sombre et froide, telle est ma prison, et ma torche m'est d'un piètre réconfort dans ce dédale humide truffé de faux semblant et de pièges. Le pâle halo qui m'entoure d'une aura incertaine me permet encore de voir à mes pieds le fil d'Ariane, gisant dans la boue, inutile. Mon seul espoir de retrouver mon chemin dans ce labyrinthe est cette simple cordelette de chanvre beaucoup trop courte. J'hésite longuement sur la décision à prendre.